Agilising Innovation CONNECTOR

photo.R&D.Transformation.Berlin.Summit

Dr. Florin Paun (left) chairman at the R&D Transformation Summit in Berlin         September 2018

The DOers’ Community for Agilising Innovation is an exclusive network of pionniers (ENTREpreneurs and INTRApreneurs) in the new innovation strategies: more agile, more responsible, more efficient, more frequently, in more sectors, generating more shared value for more diversified innovation actors, for longer periods of time of collaborations, for more regions in the same time.

Do not hesitate to send your short résumé and a description of your innovation strategies in order to be considered to integrate this exclusive network of recommendations and promotion of good practices for economic, environmental and social évolutions for a better 21st century. If compatible with the new Strategies of Agilising Innovation, your Profile and futur Interview will be freely promoted and recommended on this Innovation Connector starting in mai 2019.

Contact: info@florin-paun.com

 

Agile Demo-Tech THINKING!

« De nouvelles perspectives sont ouvertes à l’entreprenariat, cette fois un «entreprenariat partenarial » avec le développement de nouveaux modèles d’innovation (à partir de l’innovation ouverte) dans une société caractérisée par des raccourcissements des cycles d’innovations, la prise en compte des problématiques environnementales et sociales et d’une intensification des relations de collaboration avec les consommateurs et les écosystèmes des parties prenantes. On constate ainsi l’évolution d’un « capitalisme entrepreneurial individuel » (prise de risque individuelle par l’entrepreneur du XIX siècle) vers ce qu’on pourrait appeler aujourd’hui un “capitalisme d’un entreprenariat partenarial” (l’émergence depuis 10 ans du génome d’un nouveau modèle d’innovation des écosystèmes innovants en France, utilisant des outils collaboratifs comme les « contrats à risque et bénéfices partagés », des outils d’hybridation du Tech Push et Market Pull (comme l’outil DRL-TRL). “  Dr. Florin Paun (citation dans mon livre-)

ADMIRABLES INNOVATEURS ou CONNECTEURS pour agiliser l’innovation

Ce qui se passe en France est impressionnant. Les projets sortent de partout. C’est un jaillissement. Tout n’est pas bon, mais c’est une grande espérance. La France de ceux qui dorment en souriant est en train de l’emporter sur ceux qui analysent leur impuissance avec délectation morose”
Nicolas Dufourcq  (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« L’innovation en France a souvent été confondue avec l’invention ; ainsi, on pensait qu’une découverte scientifique trouvait naturellement son marché. Les classements internationaux coupent court à ce postulat de base : la France a certes une recherche remarquable, mais elle se classe à la 14ème place mondiale et 11ème place européenne en terme d’innovation. Nous avons donc un problème pour transformer nos découvertes en innovations. En effet, l’innovation est un processus diffus qui ne se contrôle pas. Par contre, c’est un processus qui se stimule en mettant les bons ingrédients ensemble.
Les asymétries d’intérêts entre les acteurs de l’innovation et les problématiques autour du transfert technologique sont des préoccupation majeures qui sont notamment examinées par les SATT. Il s’agit de réconcilier des intérêts parfois antagonistes. Aujourd’hui, ce qui doit encore être amélioré, c’est la compréhension mutuelle des acteurs. Je reviens sur ce point, mais la clé est le changement des mentalités et la collaboration régulière entre les acteurs afin d’arriver à une meilleure compréhension mutuelle et un alignement des intérêts. Par ailleurs, les chercheurs devraient être intéressés (notamment financièrement) à la collaboration avec le monde de l’entreprise et pas seulement à la publication. Concernant le financement, Bpifrance permet aux entreprises innovantes de diminuer une partie de leur risque en finançant par exemple une étude de faisabilité ou la mise sur le marché d’un produit ou service. C’est ainsi que Bpifrance cherche depuis des années les asymétries entre les acteurs de l’innovation. Par ailleurs, Bpifrance dans le cadre de la mission French Tech, va investir dans les structures d’accélération de l’innovation privées, notamment celles permettant justement cette collaboration entre des acteurs d’ADN différents. » Paul-Francois Fournier (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« Il est clair que la philosophie du « Demand Readiness Level » n’est pas suffisamment développée dans la pratique. Nous restons souvent ancrés dans une approche très conventionnelle de la création de richesse là où en fait il faut combiner deux logiques qui ne sont pas, à opposer car elles sont complémentaires : il s’agit du « market push » et du « market pull ». Elles ne sont pas antagonistes mais « ago-antagonistes », c’est-à-dire qu’elles ont besoin l’une de l’autre. Comme un être humain marche sur deux pieds, l’innovation et la création de richesse se fait à la fois avec une démarche « pull » ou « market driven » et une démarche « push » ou « product driven ». Cela je l’ai déjà montré dans des travaux de recherche sur l’innovation parus dans la revue Française de gestion il y a plus de vingt ans, en étudiant par exemple le fonctionnement de l’entreprise japonaise Kanebo. Ce qui est surprenant, c’est que ces constats d’il y a vingt ans restent d’une grande actualité. Mais désormais, nous n’avons plus de temps à perdre, nous devons tout faire pour gagner la bataille de l’innovation mondiale qui est devenue une véritable course contre la montre. » Patrick Hetzel (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« L’innovation doit aussi concerner les services publics. La transformation numérique, notamment, génère des gisements d’économies indispensables et des services nouveaux qui sont un facteur de développement. C’est toute une dynamique qui doit se mettre en mouvement, la lutte contre le chômage doit être un objectif national, tout le monde doit se sentir concerné, au-delà des clivages politiques, depuis les enseignants jusqu’aux acteurs de l’économie. »
Pierre Gattaz, Président du MEDEF «De nouvelles perspectives sont ouvertes à l’entreprenariat, cette fois un «entreprenariat partenarial» avec le développement de nouveaux modèles d’innovation (à partir de l’innovation ouverte) dans une société caractérisée par des raccourcissements des cycles de vie des produits, la prise en compte des problématiques environnementales et sociales et d’une intensification des relations de collaboration avec les consommateurs et les écosystèmes des parties prenantes. On constate ainsi l’évolution d’un « capitalisme entrepreneurial individuel » (prise de risque individuelle par l’entrepreneur du XIX siècle) vers ce qu’on pourrait appeler aujourd’hui un entreprenariat partenarial (l’émergence depuis 10 ans du génome d’un nouveau modèle d’innovation des écosystèmes innovants en France, utilisant des outils collaboratifs comme les « contrats à risque et bénéfices partagés »).
 Dr. Florin Paun (citation dans mon livre-)

“L’innovation constitue un moyen pour les entreprises de créer une situation de monopole et ainsi de garantir leur position dominante. Jusqu’ici, les brevets incitaient les individus à investir puisqu’on protégeait leurs créations pendant quelques années avant de les remettre sur le marché.
L’innovation est en principe un vecteur de réduction des inégalités mais elle les aggrave en pratique. L’innovation ouverte est, dans son principe comme dans la pratique, une sorte d’antidote à la concentration actuelle de l’innovation. Qu’il s’agisse du numérique, de la santé, ou du médicament, l’écosystème de l’innovation est structuré autour d’un nombre très limité d’entreprises. Au niveau d’un territoire, l’écosystème recherche par nature le développement de l’innovation avec tous ses acteurs plutôt que la préservation d’un monopole. La logique des territoires n’est pas du tout la même que celle des entreprises. Mais le pouvoir de décision n’est pas détenu au niveau des territoires, mais au sein des grandes entreprises qui sont très présentes auprès des start-ups et des universités.” J.H. Lorenzi, Président du CERCLE DES ECONOMISTES  (Citation de mes livres et articles).

“Alors que compétitivité des entreprises et leur développement sont fortement liés à leur capacité à innover, leur ouverture à l’écosystème permet de démultiplier cette capacité, en accédant notamment à de nouvelles compétences, et avec une meilleure maîtrise des coûts.
Or, force est de constater que le système d’innovation en France se caractérise par un niveau de performance largement perfectible qui, malgré les moyens investis, peine à donner les résultats escomptés. Alors que les grands groupes ont des difficultés à cibler leur recherche, les start-up ou PME courent après le foisonnement des opérations de recherche. Or, une nouvelle manière de faciliter la mise en relation entre grands groupes et start-up ou PME est de qualifier ces compétences, au sein des écosystèmes d’innovation, et de les mutualiser. Compte tenu du potentiel d’innovation et d’expérimentation existant au niveau des territoires, le renforcement de leur mobilisation autour de telles actions est source de valeur économique (nouveaux marchés, nouveaux services numériques), sociale (emploi) et sociétale (développement numérique territorial).” Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« C’est dans la métamorphose que se régénéreraient les capacités créatrices de l’humanité. L’idée de métamorphose est plus riche que l’idée de révolution. Elle en garde la radicalité novatrice, mais la lie à la conservation (de la vie, des cultures, de l’héritage des pensées et des sagesses de l’humanité). Pour aller vers la métamorphose, il est nécessaire de changer de Voie. Tout commence, toujours, par une initiative, une innovation, un nouveau message de caractère déviant, marginal, modeste, souvent invisible aux contemporains. » Edgar Morin (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« En effet, ce qui génère la croissance ? Ce qui crée de la croissance c’est tout d’abord des idées, la façon que les individus interagissent et travaillent ensemble. Notre but est de concevoir cette architecture des institutions et des outils qui facilitent des idées capables de produire de la richesse. Les projets innovants sont de nouvelles sources de richesse. Les actifs immatériels poussent les frontières de la technologie et facilitent les nouveaux usages des anciens équipements. La stratégie centrale relève ici des enjeux d’éducation et de la capacité d’envisager de nouvelles stratégies d’usage comme, par exemple, Skill Strategies. L’une des stratégies des compétences vise la compréhension des besoins des compétences spécifiques pour nos sociétés, ou bien des besoins réels des produits et des services spécifiques. Il s’agit d’un cercle vertueux qui doit être maîtrisé : comprendre les besoins des individus et répondre à des besoins évolutifs de nos sociétés. C’est pour cela que l’innovation, tout comme l’éducation, sont des processus interactifs. » Pier Carlo Padoan (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« L’innovation doit aussi concerner les services publics. La transformation numérique, notamment, génère des gisements d’économies indispensables et des services nouveaux qui sont un facteur de développement. C’est toute une dynamique qui doit se mettre en mouvement, la lutte contre le chômage doit être un objectif national, tout le monde doit se sentir concerné, au-delà des clivages politiques, depuis les enseignants jusqu’aux acteurs de l’économie. »
Pierre Gattaz,(citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« The ability to start and grow a business, fail, and try again is the secret ingredient to our country’s success. The millions of small businesses across the United States are the source for most of the innovations, products, and services that drive growth and improve our quality of life. The transatlantic partnership has been the bedrock of global growth, stability, and security for more than half a century. The partnership is just as important now than it’s ever been. It’s the largest commercial relationship in the world—and one based on common values and ideals. » Thomas J. Donohue

« Quoi de neuf … ? Pas grand-chose si ce n’est une accélération de la transversalité. En ce domaine, le champ des possibles pour les décennies à venir est immense. Il doit être bien évidemment au c?ur des réflexions des entreprises et des centres R&D. La conquête des marchés futurs est là ! Il y a urgence pour la France, peu tournée vers cela, alors que nous avons en main toutes les technologies de base pour le faire. La résolution des problèmes économiques, politiques, sociaux et environnementaux dépendra donc de notre diligence à gagner cette course. Jean-Claude Volot,(citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« L’éthique n’est absolument pas incompatible avec l’entrepreneuriat. Tout entrepreneur est à la fois citoyen, habitant d’une ville ou d’un village, membre d’une famille. Je crois que c’est une nouvelle génération d’entrepreneurs conscients de ce nouveau contexte économico-financier qui est en train de naître. Ils ont compris que performance et responsabilité n’étaient pas contradictoires, et qu’une attitude responsable était au contraire le gage d’une solidité et d’une efficience supérieure à long terme. Que la recherche du profit n’est pas tout, et que la reconnaissance pour un entrepreneur vient avant tout de ce qu’il arrive à construire au bénéfice de la société, en termes d’emplois, de progrès économiques et sociétaux, au service du bien-être collectif. Ceci étant dit, je ne suis pas naïf et je ne crois pas aux générations spontanées. Il y a là une bataille culturelle à mener. » Arnaud Montebourg (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« La Conférence parlementaire sur l’Innovation ouverte que nous avons organisée cette année nous invite à penser autrement, ensemble, et à réinventer notre cadre de pensée. Le titre de ce colloque relève de l’expression d’une conviction et d’une forme de manifeste : « L’innovation au c?ur de la relance économique. Pour une industrie française de l’innovation ouverte ». Il propose une vision intriquée de l’industrie française, qui doit se confronter à de nouveaux chocs culturels. Des entreprises s’organisent en écosystème pour soutenir de nouvelles formes de stratégie économique : l’innovation ouverte. Il y a une dimension vivante dans cette vision de l’innovation ouverte. Son objectif est d’innover autrement, en coopération, afin de créer des richesses durables dans une économie mondialisée. » Marie-Anne Montchamp, (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« Les « asymétries » dans le processus de l’innovation sont de plusieurs ordres selon Paun (Springer Encyclopedia) : l’asymétrie du risque financier, l’asymétrie de culture entre l’entrepreneur et le chercheur, l’asymétrie technologique, etc. Dépasser ces asymétries est essentiel afin de créer un contexte favorable à l’innovation dans toutes ses formes et de réunir tous les acteurs pouvant y contribuer. Trop souvent on a tendance à réduire l’innovation à sa forme technologique, alors qu’il existe des innovations produit, processus, marketing, d’usage, organisationnelles ou encore des innovations sociales. Pour que les acteurs du processus de l’innovation travaillent efficacement ensemble, il est essentiel qu’ils se comprennent et puissent identifier les potentielles collaborations et synergies entre les types d’innovation. Montrer les liens possibles entre les innovations permet de favoriser le processus de création de valeur. » Nicolas Hazard (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« Le bouillonnement créatif actuel, la rapidité des évolutions technologiques aident aussi à la mise en ?uvre de solutions innovantes dans le management. Le rôle des gouvernements, des universités, des centres de recherche, des collectivités locales, est de créer l’environnement favorable (financier, juridique, organisationnel) et d’éviter les politiques contradictoires. Je pense que vitesse et ouverture sont des données essentielles qui doivent être portées par tous à tous les stades avec lucidité, car nous ne vivons pas dans un monde innocent. » Philippe Adnot (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

Comment voulez-vous révélez la pleine potentialité d’une innovation (un succès économique donc) si vous mettez les deux hémisphères du cerveau à chaque bout de la chaîne ! C’est une erreur. Je fais travailler aujourd’hui des laboratoires directement avec mes innovateurs et mes designers industriels, je n’attends pas les 3 ans de thèses. Je me dis même que les labos de recherche et de valorisation devraient recruter des chercheurs designers comme le prône Alain Cadix. Le rôle de ce travail collaboratif serait donc de définir une feuille de route commune avec des objectifs cour/moyen/long terme et une vision pour chacun des projets, par vision j’entends rêve, soyons optimiste. Nicholas Petitjean, (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« Il y a certainement un proble?me d’asyme?trie culturelle qui peut e?tre une barrie?re a? l’innovation et c’est pour cela qu’il faut absolument faire rentrer un nouveau code de valeurs a? travers l’éducation entrepreneuriale. Les habitudes des chercheurs peuvent e?tre adapte?es aux enjeux du XXIe sie?cle sans espe?rer que tous vont choisir de participer a? cette nouvelle dynamique de cre?ation de valeur avec les PME ou les start–ups. Il faut construire non pas un seul pont entre les diffe?rents acteurs de l’innovation, mais plusieurs ponts et surtout savoir que tous ne vont pas les emprunter. Il faut par contre leur donner cette chance pour la cre?ation de valeur partage?e par l’innovation ouverte en faisant partager des compe?tences de plusieurs secteurs qui ne se retrouvent pas naturellement, mais juste conjoncturellement. Une culture ne change pas en masse. Si l’on arrive a? encourager la collaboration de quelques chercheurs avec les start-ups, ils vont offrir la voie. C’est suffisant pour commencer la construction de l’Age entrepreneuriale du XXIe sie?cle. Les grandes initiatives ont toujours commence? avec un noyau dur qui couche apre?s couche une ve?ritable culture entrepreneuriale du XXIe sie?cle. »
 Oussama Ammar, (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

«Il faut soutenir une véritable culture de l’innovation à l’intérieur de l’entreprise. Développer une nouvelle technologie ne suffit pas. Il faut pouvoir la mettre sur le marché. Mais cette évolution culturelle va prendre du temps et doit impliquer tous les acteurs de l’innovation. Les Anglo-Saxons sont plus ouverts au partage de l’information et des expériences. Ils sont souvent prêts à mutualiser leurs moyens pour gagner parts de marché. La culture française est plus réticente à ces logiques collaboratives. On a pris l’habitude de travailler dans des forteresses, isolé de ses collègues ou isolé de son écosystème de clients et de fournisseurs. Mais les choses évoluent, heureusement ! Les capacités de constituer des équipes pluridisciplinaires et surtout de les faire baigner dans une culture de création de valeur ensemble est essentiel.» Pierre Simon, (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« En tant que leader mondial du conseil en innovation et donc acteur de l’innovation ouverte, notre objectif est d’ouvrir nos marchés pour répondre aux problématiques de nos clients avec tout type de partenaires, laboratoires, PME, grandes écoles et universités… L’innovation ouverte ne diminue pas nécessairement les coûts d’investissement dans la recherche, et le Time To Market est devenu plus important que les coûts. La France a tous les atouts pour exporter ses innovations dans le monde. Aujourd’hui, il nous faut soutenir l’innovation dans notre pays, pour gagner la bataille de l’innovation ! » Philippe Salle (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« La clé de la compréhension de cette évolution du modèle d’innovation et de création de valeur est dans la centralité du grand public comme co-acteur de l’innovation et l’importance de développer des capacités et des organisations nouvelles des processus d’innovation pour capter son intelligence collective. Celle–ci se manifeste à la fois dans la diversité des choix, l’interconnectivité des individus, mais aussi dans l’effet d’échelle (scale) au niveau international et de manière désectorisée. C’est à partir du grand public que se font les innovations et s’établissent les nouvelles positions dominantes tandis que les entreprises traditionnelles commencent à peine à s’ouvrir à l’innovation ouverte. » Philippe Lemoine, (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« L’accès à l‘information, la connectivité est une évolution incroyable de notre époque qui nous ouvre un champ d’interactivité et de réactivité phénoménal. Il est clair que cela doit profondément modifier l’approche de l’innovation au sein des entreprises. L’innovation devient plus que jamais une affaire d’interaction avec toutes les sphères d’innovation et de connectivité avec le monde à de multiples échelles et dans ce sens il est de plus en plus important de développer une culture d’open innovation chez les chercheurs et développeurs (…) Pour se préparer à cette transition, l’un des enjeux réside dans la mise en ?uvre d’une politique de ressources humaines en adéquation avec les objectifs visés. L’interaction plus directe entre des équipes scientifiques et de recherche industrielle au sein d’entités communes a été l’un des outils développés en France pour favoriser des interactions plus fructueuses, mais il serait judicieux de créer d’avantage de passerelles pour rompre les barrières culturelles.» Hervé Suty, (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

“L’excès d’informations, associé à ce désordre des moyens de communication, peut conduire à l’immobilisme, à la non-décision, et à la contre-innovation. Je préconise même deux remèdes contre cette dangereuse maladie qui menace nos meilleurs managers:
- développer une culture d’innovation au sein de son entreprise, quelle que soit sa taille, et surtout quelles que soient les fonctions, car une culture d’innovation dépasse la R&D. Elle doit s’étendre au manufacturing, au commerce, aux achats, ainsi qu’à toutes les fonctions support, depuis la DRH jusqu’à la qualité, en passant par la fonction financière et de gestion ! créer ou participer à une Communauté d’Innovations, véritable gisement de « pépites » de processus, voire même d’innovations. En effet, le brassage des cultures et des méthodes, obtenu à partir d’une mise en relation ouverte d’entreprises n’ayant aucun rapport entre elles, mixant grandes entreprises, PME, laboratoires, universités, écoles, cabinets de consulting, et organismes d’executive éducation, provoque immanquablement une confrontation des idées, Roland Stasia, (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« En effet, au-delà du regroupement « géographique » d’entités diverses et variées, il s’agit d’inventer un nouveau modèle d’organisation de l’ensemble, car on ne pilote pas des entités possédant des asymétries culturelles, temporelles, de risque, avec un état d’esprit issu d’un monde symétrique, homogène. En effet, considérer un projet d’innovation au travers d’un prisme de management de projet de développement avec ses contraintes de coût / qualité / délai, est une hérésie, car la solution à trouver est inconnue, de même que le chemin pour y arriver ! La nouvelle organisation laisse vraiment la place à la fusion des qualités plutôt qu’à la seule juxtaposition de celles-ci. On peut alors imaginer que « 1 + 1 ? 2 ». On se trouve alors dans des situations de co-analyse, co-conception, co-réalisation, « co-évaluation », où tout le monde profite du résultat final au même niveau de valorisation. On est là dans un schéma « puzzle », chacune des parties développant une pièce d’un puzzle qui n’a de sens que si toutes les pièces sont assemblées. Personne ne possède à lui seul l’ensemble de l’image, et tout le monde est nécessaire. C’est certainement plus difficile à manager, mais c’est la seule manière de valoriser les différentes asymétries.» Edouard Siekierski (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« France a une longue tradition de l’auto-flagellation et, du moins au niveau de l’administration, une relation complexe avec l’entreprise, qui passe trop souvent pour un “mal nécessaire”. Mais, pendant ce temps-là, les choses ont changé (qui se souvient encore du scandale provoqué par Raymond Barre disant que “les chômeurs n’ont qu’à créer des entreprises”?); l’Internet a été de ce point de vue un catalyseur d’une puissance inouïe, en permettant l’éclosion de mille et une idées, y compris provenant de jeunes sans expérience de l’entreprise, ni nécessairement de diplômes de grandes écoles! L’enjeu pour l’avenir est double :
- maintenir, nourrir, développer ce terreau fertile de “désordre créatif”, en s’assurant bien qu’il inclut non pas tant “l’élite diplômée” que “l’élite des idées”,
- aider et encourager à passer le stade de la petite entreprise, pour devenir sinon des multinationales (mais pourquoi pas ?), mais, au moins une structure permettant de devenir internationalement significatif. »
 Georges Fischer (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« Financer l’innovation de façon efficace demande de bien comprendre le positionnement de tous les acteurs de l’innovation et notamment les nouveaux acteurs pour agir en complémentarité. Il convient également de comprendre les contraintes du chercheur qui souhaite transférer ses résultats de recherche, les besoins de l’entrepreneur qui cherche à porter produits et services innovants sur le marché. En bref, être au carrefour des écosystèmes innovants. Ces asymétries sont évidentes et elles peuvent freiner, voire annuler l’impact économique d’une collaboration si elles sont ignorées. Il faudrait pouvoir développer les interfaces entre ces acteurs, jouant le rôle de véritables traducteurs entre les différents acteurs de l’innovation. On manque de façon cruciale de ce type de compétences dans nos écosystèmes qui puissent bien connaître et comprendre les besoins à la fois des chercheurs et des entreprises innovantes, des PME et des grandes entreprises.» Laure Reinhart (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« L’innovation se présente ainsi surtout à travers la capacité des acteurs à faire connecter des systèmes différents et trouver des combinaisons possibles visant des solutions innovantes. Cette approche d’open innovation – innovation ouverte- devient plus qu’une stratégie d’innovation, dela devient un mode de fonctionnement, de management en interne et avec les parties prenantes externes. C’est en effet une formidable opportunité de responsabilisation des équipes, de les associer aux enjeux et objectifs de l’entreprise.» Olivier Duverdier (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« Au niveau du transfert de technologies, la compréhension de la demande est indispensable dans ce processus qui consiste à? mettre en valeur un résultat de recherche et a? le transformer en une offre (brique technologique, produit, savoir-faire) exploitable par une entreprise ou tout autre type d’acteur des marchés socio-économiques. Cette offre peut être valorisée sous forme d’accord ou de cession de licence. L’expression de la demande et des besoins qui construisent la demande des produits et solutions innovantes, nécessite une compréhension des marchés potentiels et des opportunités grâce a? des outils comme DRL, l’échelle de maturité? de la demande (Demand Readiness Level). » Dominique Vernay (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« C’est un véritable changement culturel des entrepreneurs français qui peut les doter de ces innovations de gestion pour produire mieux, et peut-être plus avec moins grâce à une bonne gouvernance. Le nouveau modèle de gouvernance des PME soutient les dirigeants à prendre des meilleures décisions en intégrant dès le début les enjeux environnementaux, sociaux – de plus en plus prégnants – mais aussi d’innovation pour pouvoir permettre aux PME de s’adapter plus vite. Il ne s’agit en aucun cas d’alourdir l’administratif des entreprises ni de multiplier les procédures. Il est question ici de développer l’agilité, la pérennité ou le développement de l’entreprise. Le but de la gouvernance est de mieux les assurer grâce à une meilleure réactivité face à l’adversité et aux marchés en développant une meilleure capacité de répondre aux défis complexes du XXIe siècle. Il nous faut aussi cette révolution culturelle ou métamorphose comme le dit Edgar Morin dans le domaine de la gouvernance des entreprises. » Daniel Corfmat (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« L’un des objectifs du Zinc de FDJ® est d’accompagner la transformation de l’entreprise en profondeur en changeant les interactions entre les individus, et en cassant les silos métiers. Cette démarche va bien au-delà du simple « Brainstorming post-it ». Faire travailler conjointement experts et non experts permet à la communauté de co- construire des ,solutions mais aussi de décloisonner. La réussite de la démarche réside non seulement dans les solutions ,imaginées mais également dans la satisfaction des participants, dans la découverte de leur propre potentiel créatif. On méconnait souvent la capacité créative des collaborateurs, on sous-exploite les idées venant de l’interne, or les collaborateurs sont capables par leur connaissance, leur expertise, leur capacité créative d’imaginer des concepts et des solutions créatrices de valeur et de progrès. Cela permet également le développement les relations informelles, de créer de l’empathie entre les collaborateurs, au travers de l’opportunité qui leur est donnée de se mettre à la place de l’autre pour comprendre son point de vue et s’enrichir. Cette démarche au travers des formations qu’elle déploie permet à chacun d’apprendre à développer sa créativité, à être audacieux et à se challenger. Chacun a la possibilité d’être acteur de l’innovation, en donnant une idée, en partageant son expertise, en challengeant les parti pris, en testant de nouvelles solutions et en apprenant. » Corinne Chauffrut-Werner (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« Notre défi est d’accompagner la transformation d’un service de valorisation, qui faisait la gestion des partenariats et de la propriété intellectuelle et d’organiser la mutation pour que la SATT devienne un acteur efficient de l’innovation pleinement intégré dans son écosystème. Cela nécessite de nouvelles compétences, une nouvelle organisation, de nouvelles ressources humaines et financières. La capacité de défense des PME françaises sur les marchés internationaux est directement dépendante du socle de propriété intellectuelle qui leur permettre de défendre ses produits et services dans un contexte concurrentiel exacerbé. » Vincent Lamande (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« Depuis l’émergence des différentes formes d’ « Open Innovation », de nombreuses expériences ont montré leur capacité non seulement à effacer ces asymétries, mais aussi à les rendre productives et rentables pour toutes les parties prenantes. » 
Roland Stasia (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« Afin de limiter la prise de rÉsque, l’Etat, les Grandes Entreprises et les investisseurs privés, doivent participer au financement de l’innovation. C’est d’ailleurs ce qu’ils font, même s’ils peuvent faire mieux ! Ils doivent être exemplaires à leur niveau, tout comme la PME et la TPE doivent être également des relais de dynamisme d’innovation. La meilleure manière d’améliorer son mode d’innovation est de s’appliquer la « logique innovationnelle », c’est-à-dire cette capacité à innover son action de créer. Plus qu’un concept, c’est un état d’esprit. Innover, c’est vouloir faire mieux, plus facilement, plus rapidement, plus économiquement, idéalement au profit du plus grand nombre. » Frédéric Cousin (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« L’innovation est morte, Vive l’innovation ». Le temps où chacun faisait de l’innovation de manière isolée en vue de pourvoir un seul marché (occidental) est révolu. Voici venu le temps de l’innovation collaborative à destination de multiples marchés diversifiés et mondialisés ! Au niveau externe à l’entreprise, force est de reconnaître que la valeur d’un projet d’innovation est influencée positivement par l’augmentation (ordonnée) du nombre de partenaires et le fait que ceux-ci proviennent d’horizons différents. Ce nouveau paradigme procède avant tout d’un changement d’état d’esprit avec comme maître mot l’ouverture à la diversité dans les processus d’innovation. Ce faisant le modèle d’open innovation s’en trouvera à la fois rajeuni et renforcé. » Francois Wéry (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« Trop souvent a-t-on tendance à ne vouloir financer que des innovations technologiques verrouillables par des brevets alors que l’investissement devrait plutôt être dirigé vers l’innovation dans les business models disruptifs, le design, les modes de gouvernance comme le libre et l’open, etc. Les récentes initiatives françaises, avec la création de la BPI, la réforme du cadre réglementaire du financement participatif, ou encore le Concours Mondial Innovation 2030 sont des signaux positifs d’un changement de paradigme de la part des décideurs publics sur le fait que l’innovation non- technologique est tout aussi importante que l’innovation technologique. » Benoit Thieulin (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)

« Les relations entre les acteurs de création de valeur sont bridées par de nombreux freins : pesanteur, attitude face au risque, rapports de force, court-termisme… Il est nécessaire d’avoir une compréhension des besoins des fournisseurs et des clients à la fois et appliquer à soi-même ce que l’on souhaite que les autres nous fassent, c’est-à-dire fuir le court- termisme et ses excès en dirigeant l’entreprise dans une perspective à moyen long terme. Ce qui implique de respecter l’ensemble de ses « ressources », que ce soient des fournisseurs ou des collaborateurs. » Emmanuel Leprince (citations dans les livres et il est un admirable contributeur)